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28 juil. 2013

L'ardoise magique de Valérie Tong Cuong

L'ardoise magique, Valérie TONG CUONG, Editions J'ai lu, 159 pages.






     Deux jeunes filles sont assises sur un pont, au bord d'une voie ferrée. Un train arrive... L'une saute ; l'autre pas. Plus rien ne sera jamais comme avant...






     Je t'ai volontairement fait un résumé très très court pour ne rien te dévoiler de l'histoire ; je vais donc essayer de te donner mon avis sans te révéler trop d'éléments importants  !
La jeune fille qui a sauté, c'est Alice. Celle qui est restée, c'est Mina. Alice semblait être une jeune femme parfaite avec une vie tout aussi parfaite aux yeux de Mina. Celle-ci va donc non seulement devoir faire son deuil mais aussi chercher à comprendre pourquoi Alice a sauté et pas elle.
C'est avec un récit à la première personne que nous allons pénétrer dans les pensées de Mina, revivre avec elle les moments passés avec Alice, aborder des bribes de son enfance, découvrir sa famille, apprendre à la connaître, entrevoir ce qu'elle a vécu, ce qui l'a poussée à aller sur ce pont, ce qui l'a retenue de sauter et surtout comprendre enfin qui était Alice.
Ce petit roman est une jolie surprise. L'écriture fluide de Valérie Tong Cuong est plutôt agréable à lire. Il y a peu d'action, pourtant on s' accroche facilement ; pas par pitié envers Mina (Du moins, je n'en ai pas eu. Justement, Mina est par moment un peu énervante car elle a une grosse tendance à pleurer sur son sort. [Tu vas me dire que vu qu'Alice s'est suicidée et qu'elle a plutôt eu une vie triste, elle a ses raisons...Oui, mais quand même, on a parfois envie de la secouer un bon coup !] ) mais simplement parce qu'il est intéressant de comprendre comment elle en est arrivée là, ce qu'elle va devenir et surtout quel était le lien qui unissait les deux femmes !






     Le pathos un peu trop présent à mon goût. Pour le coup, ce n'est pas un bouquin qui m'a mise de très bonne humeur...Bon, quand un livre est génial c'est excusable. Mais ici, c'est un peu juste. Que tous les personnages soient désespérés... ça fait quand même beaucoup ! Heureusement, la fin et le message véhiculé par le livre sont positifs !






     La fin à laquelle je ne m'attendais pas et par laquelle j'ai été agréablement surprise !
     La couverture, que je trouve étrangement bien choisie.






    « Ce qui ne va pas, c'est que depuis le crissement des roues sur le fer, je nage dans le noir, dans l'eau usée, dans un air recyclé, je ne veux aller ni vers l'avant ni vers l'arrière, je suis coincée, scotchée, clouée dans le présent comme un papillon sur la planche d'un collectionneur.
Ce qui ne va pas c'est que je n'ai pas sauté.
Ce qui ne va pas, c'est qu'elle, elle a sauté. » p.86

    « Nous étions ensemble, mais seules ce jour là, plus que nous ne l'avions jamais été. » p.98






3 commentaires:

  1. Je sens que ce livre va énormément m'intéresser, merci pour cette découverte :-)

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    1. De rien ^^ Si jamais tu te lances, tu me diras ce que tu en penses ?! :)

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    2. Evidemment :-)

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