Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu un policier qui ne se classe pas en Littérature de Jeunesse et je dois dire que celui-ci est une bonne surprise !
Tout d'abord, j'aimerais te parler un peu de la collection dans laquelle je possède ce polar : la collection .2 des éditions Seuil, qui regroupe un petit nombre de romans en format « vraie poche » j'ai envie de dire ! (Oui bon je sais c'est pas neuf mon histoire ça date de 2011 ! Mais je suppose quand même, qu'il y a des « toi » qui sont, comme moi, à la bourre ! ) Donc, ce petit livre fait 8cm par 12 (si tu es un tout petit peu comme moi, les grandeurs et toi ça fait 2 et t'es en train de regarder tes doigts en te demandant à quoi ça correspond tout ça, donc pour comparatif un Poche ça fait environ 11 par 18) et est imprimé à l'horizontal ! Je te mets une p'tite photo pour que tu visualises le truc !
Moi, je trouve ça génialissime ! Le seul point négatif c'est le prix : 13 euros pour celui-ci... (le moins cher que j'ai vu était à 9euros 50) Pour un livre de poche ça fait quand même un peu mal au portefeuille (heureusement c'était un cadeau, merci Maman ! ) mais dans un sens on peut tout de même dire qu'il les vaut car ce format est très pratique !
Bon, après la forme si on passait au contenu ?
Jack
Mc Evoy, journaliste, enquête sur la mort de son frère. Une suite
d'affaires étranges l'amène sur les traces d'un tueur en série qui
signe ces meurtres de citations d'Edgar Allan Poe. On le surnomme :
le Poète.
Je
l'avoue, j'ai eu du mal à accrocher aux premières pages. Et puis
l'histoire se met en place, je commence à me poser des questions, à
me prendre de sympathie pour Jack, à enquêter avec lui...Tout
s'accélère, je découvre un meurtrier, j'apprends à le connaître
un peu, lui et ses méthodes. Le suspense me prend à la gorge... Et
paf ! Un coup de théâtre... mouais bon je m'en doutais hein.
Et finalement... finalement ha ! Michael Connelly m'a bien eu !
(Je t'ai perdu là ? Non tu es toujours là ? Tu sais que
ce n'est pas facile de te faire ressentir des choses sans te les
dire ?! ) En fait, ce roman c'est un gros et bon épisode de
Esprits Criminels (bon, sans Reed, mais on ne peut pas tout
avoir...) !! Oui vraiment, c'est la meilleure description que je
puisse en faire je crois. Tu te retrouves à Quantico à collecter
les preuves, énumérer les victimes, balancer des hypothèses et
tout et tout. Tu rajoutes à tout ça un petit côté Experts pour
parler des indices relevés dans la bouche des cadavres et c'est
parti mon kiki ! Il n'y a que dans la dernière partie du
bouquin où on s'éloigne un peu du côté enquête et sciences du
comportement...Une dernière partie où tu te rends peu à peu compte
que l'auteur t'a gentiment roulé dans la farine ! Pour, à la
fin, plus blanche que ton pain, sourire de toutes tes dents de t'être
si bien fait avoir !
*Le
premier chapitre et le dernier (le 53) se correspondent (ils
commencent tous les deux par la même phrase[ j'aime bien ce côté
boucle dans les bouquins], si je ne dis pas de bêtise ce phénomène
se nomme « épanadiplose narrative » mais il faut avouer
que ce terme est un peu barbare), toutefois ça me gêne un peu de
finir sur les chapitres 52 et 53... Je t'explique : j'aurais
préféré, je crois, que le 1er chapitre soit un prologue et les 52
et 53 un épilogue. Tu vas me dire que je pinaille, que c'est pareil
tout ça, ben non c'est pas pareil. Un épilogue, c'est coupé du
récit. La fin de l'histoire a eu lieu avant. Ici c'est le même cas
d'après moi, l'histoire se finit à la fin du chapitre 51 et les
chapitres suivants c'est du bonus pour nous donner des nouvelles de
Jack et pour faire, donc, une jolie boucle. Du coup, ça casse un peu
la force de la fin de l'histoire. (Tu me suis là ? Ça en fait
des répétitions hein ! )
*
La résolution finale de l'enquête bien sûr !
*
Les personnages plutôt bien construits !
* Le fait que ce livre ait été écrit en 1996 : c'était l'Internet d'un autre temps et le début des photos numériques... Du coup ça a un petit côté "rétro" plutôt marrant !
"La mort c'est mon truc." (p.11)
"Une chance que personne ne puisse connaître nos pensées les plus secrètes. Nous apparaîtrions tels que nous sommes, à savoir des imbéciles manipulateurs et prétentieux." (p.303)
"Vos pensées les plus sombres ne sont pas uniques." (p.747)
"Tout a une cause. Parfois, la cause est plus haïssable que la conséquence, pourtant, c'est souvent la conséquence qu'on abomine." (p.782)
Bref, j'ai beaucoup aimé ce bouquin et je te le conseille vraiment !
Et toi, connais-tu Le Poète ? Qu'en penses-tu ?
* Le fait que ce livre ait été écrit en 1996 : c'était l'Internet d'un autre temps et le début des photos numériques... Du coup ça a un petit côté "rétro" plutôt marrant !
"La mort c'est mon truc." (p.11)
"Une chance que personne ne puisse connaître nos pensées les plus secrètes. Nous apparaîtrions tels que nous sommes, à savoir des imbéciles manipulateurs et prétentieux." (p.303)
"Vos pensées les plus sombres ne sont pas uniques." (p.747)
"Tout a une cause. Parfois, la cause est plus haïssable que la conséquence, pourtant, c'est souvent la conséquence qu'on abomine." (p.782)
Bref, j'ai beaucoup aimé ce bouquin et je te le conseille vraiment !
Et toi, connais-tu Le Poète ? Qu'en penses-tu ?
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